La dernière Mission

                 




                              LA DERNIERE MISSION



     

                  JOE-LOUIS TRIADE   






Résumé:


Kùra une habitante de la planète Cooù dans la Galaxie du Diamant a la difficile mission d'aider une planète, avec qui elle est rentrée en contact ainsi qu'avec tout son système planétaire.

Petite planète d'un système très éloigné dont les habitants demeurent imperméables à tout changement de cycle vibratoire qui leur serait pourtant fortement salutaire avant la programmation de leur propre destruction.




Préface:


Une fiction est une histoire fondée plus souvent sur des faits imaginaires que sur des faits réels.

 Les personnages qui y sont décrits sont dits «personnages fictifs »….

Alors que la science fiction met en œuvre les thèmes classiques de voyage dans le temps, de voyages interplanétaires ou interstellaires, de la colonisation de l'espace, de la rencontre avec des extra-terrestres, de la confrontation entre l'espèce humaine et ses créations, notamment les robots et les clones, ou les catastrophes apocalyptiques planétaires….





     A  MAYA, fille des étoiles:

    "Et si nous passions au fantastique...?  " 






CHAPITRE 1





Sur la planète Cooù.


Kùra venait de quitter l'ile musicale des arbres de verre, ainsi nommés en raison de leurs feuilles et fleurs transparentes. La douce chaleur du soleil violet montait de l'horizon alors que le soleil jaune- or disparaissait horizontalement derrière une lune ocre aux anneaux bleutés. Ce qui avait sensiblement changé la couleur de la mer, des nuages, et des horizons lointains.



Kùra fut en quelques instants transportée dans la deuxième ville de sa planète à bord de l'anneau de lumière.

L'un des Seigneurs des Secrets lui avait donné rendez vous pour développer sa mission à venir, dans un espace vibratoire particulièrement difficile, mais déterminant pour l'avenir de tout un système planétaire, très loin de la galaxie du Diamant..

Mission exceptionnelle, qui devait être la dernière avant son appartenance définitive au Cercle des Seigneurs des secrets.

Réunis dans la coupole aux reflets des 22 couleurs arc en ciel de la planète Cooù, sept personnes élaborèrent les points délicats de cette mission particulièrement audacieuse.


Kùra avait désormais acquise les pouvoirs des Seigneurs des Secrets, indispensables pour accomplir une mission aussi risquée, à travers des vibrations dimensionnelles chaotiques.

Mais sauver une planète et ses habitants, Kùra connaissait déjà. 

(Le troisième soleil), même auteur.

Sauf que là, dans ce petit système, régnait une atmosphère particulièrement difficile à purifier et à stabiliser.

De cette planète, la Terre, et de son système planétaire, Kùra savait beaucoup de choses, ainsi que de la mentalité et façon de vivre de ses habitants.

Trois Seigneurs des Secrets avaient travaillé longtemps en banlieue terrestre pour connaitre le maximum d'éléments propres à la réussite de cette mission que Kùra devrait assumer seule dans un premier temps.

.Que de difficultés pour Kùra sur une planète où le manque de fraternité de ses habitants engendrait conflits, guerres et destructions. Le tout, gouverné par l'argent et les pouvoirs de ses dirigeants despotiques.

Si on ajoute les tentatives de domination de certaines civilisations des étoiles, bien présentes sur quelques réseaux vibratoires terrestres, la représentante de la Galaxie du Diamant devra se surpasser dans sa compassion et actions adéquates. 

Même avec toutes les surprises à venir, Kùra savait qu'elle devrait souvent faire face, avec pour seule arme, la compassion de l'Unité qui caractérise les habitants de sa galaxie, qui ne jugent pas et aiment les autres..






L'atterrissage:




L'emprunt d'un espace temps temporel réglé sur les vibrations du système solaire, auquel appartenait la Terre, avait permis à Kùra de se matérialiser en douceur au milieu de la forêt de Gemenc en Hongrie.

Rien à voir avec la téléportation en vigueur chez elle, à l'aide des espaces temps de couleurs réglés eux, sur les taux vibratoires des emprunteurs.


Toutes les informations sur les vibrations du lieu, sa situation géographique, itinéraires à suivre, apparurent sur le dos de sa main droite en signaux lumineux, étrangement déformés par l'atmosphère terrestre, preuve de sa double peau nécessaire à cette mission.

Elle avait dû se vêtir en touriste randonneuse, avec un petit sac à dos rempli de quelques provisions, fruits secs et boissons.

Sa taille sur Terre était de un mètre quatre vingt dix, et son âge de 488 ans terrestres.

Elle trouva une grotte, et y séjourna un certain temps pour se familiariser en onde alpha avec l'adaptation de ses 21 sens à l'ambiance de la vie Terrienne.

Elle établi un contact télépathique positif avec le règne végétal. Puis salua quelques loups, en troupeau pas très loin d'içi.


Il fallait qu'elle soit "comme tout le monde" en toutes circonstances, c'était le plus difficile pour elle, ainsi que de tenir compte de la notion de temps, qui n'existait pas chez elle.

Commençait aussi pour elle, un très grand périple à travers de nombreux pays.

Elle devait rencontrer des personnes bien ciblées, proches de la nature terrestre de ses éléments et de ses animaux.

L'obstacle à résoudre rapidement pour elle était l'établissement de passeport et papiers d'identité faux, mais plus vrai que vrai.

Après avoir mémorisé les documents à la mairie de Budapest, il lui fut relativement facile d'être hongroise en quelques minutes après avoir trouvé et ordonné à la photocopieuse d'exécuter ses désirs avec son neuvième sens.

Pratique qu'elle n'avait jamais utilisée dans son environnement dans la Constellation du Diamant.

Klara Olah était désormais une terrienne de plus, non comptabilisée, venue d'une très lointaine galaxie…!

Elle quitta la ville et après deux jours de marche, elle trouva un ashram et sympathisa très vite avec ses occupants très proches de la nature. Toutes les langues terrestres lui étaient instantanément familières à un mètre cinquante de distance de ces contacts. et ne constituait donc pas un frein au relationnel.

A chaque passage, chaque rencontre, elle laissait dans le chakra ajna des gens, un message télépathique sur la fraternité et sur la nécessité de l'Unité des Terriens.

Pour les hommes, elle était plutôt très jolie, trop jolie pour l'indifférence…!

Et surtout, elle devait cacher le plus possible ses yeux bleu rose aux pouvoirs étranges, avec des lunettes de soleil.

Plus le jour s'assombrissait, plus ses yeux bleus-rose devenaient lumineux.

Elle devait aussi utiliser certains de ces sens pour couper court à ce qui pouvait freiner sa mission.

Pendant ces déplacements, elle pouvait marcher très vite lorsqu'elle était seule.

Elle était parfois en lévitation à trente centimètres du sol, et parcourait des distances très importantes en peu de temps.

Elle quitta Budapest et prit le train pour l'Autriche après avoir trouvé de l'argent contre des soins magnétiques pratiqués sur une vieille dame arthritique qui retrouva ses trente ans et des idées de fraternité plein la tête..!…!

A Vienne, après seulement trois jours sur terre, elle eut besoin de l'élément eau du Danube pour se ressourcer.

Retirée sur une des collines de la ville, elle était satisfaite de cette végétation boisée et de ce fleuve propre et bien entretenu.

Elle avait eu le temps de se familiariser avec les habitations bizarres des Terriens et leur mode de déplacements.

Ainsi que fait connaissance avec la violence, et du manque de solidarité des habitants de la Terre.

Mais elle ne jugeait pas, se contentant de constater et de bloquer ou d'activer certains de ses sens, face aux situations émotionnelles de son environnement immédiat.

.A présent il lui fallait trouver de l'argent pour continuer son périple. Cet argent, que les terriens avaient rendu indispensable à leur vie et auquel ils attachaient une telle importance, qu'il était devenu générateur de guerres de conflits et de nombreuses injustices.

Kùra ne connaissait pas ce type d'échange de monnaies et de valeurs.

Ici, elle aurait pu en gagner beaucoup en soignant les gens, ou en les dirigeants malgré eux vers des plaisirs financiers éphémères qui, rapportent,…. etc…etc…

Elle n'avait pas l'intention d'être malhonnête, et elle n'avait pas l'intention non plus de s'attarder pour ces monnaies d'or et de papiers auxquels elle n'attachait pas la moindre importance.

Mais elle n'avait pas le choix. Il lui fallait ses illusions palpables, matières

bien terriennes pour continuer son périple.

Elle connaissait tout de la technologie des terriens. Et elle avait particulièrement étudié les systèmes électriques répandus sur la planète, Systèmes qu'elle trouvait archaïques et plein de failles.

Dans sa galaxie, l'électricité faisait partie des éléments constitutifs planétaires.

C'est à partir de ces failles technologiques terriennes, qu'elle allait honnêtement se servir…!

L'argent destiné aux paradis fiscaux et magouilles en tous genres, lui apparaissait en couleur ocre sur tous les écrans de contrôle. Elle avait le temps de détecter vibratoirement ce qui était honnête ou malhonnête, grâce à son onzième sens.

Les distributeurs de billets de banques avaient un énorme point faible. Leur lenteur.

Kûra pouvait calculer trente ou quarante fois plus vite sans forcer.

Et ce n'était dû qu'à son treizième sens, qu'elle n'utilisait pas très souvent.

Elle n'avait donc pas besoin de carte de retrait, tout ce passait très vite et "normalement"..! Tout l'argent qu'elle recevait de ses distributeurs partout dans le monde était de l'argent malhonnête dans leur utilisation et destination…! Tous les gens malhonnêtes qui se servaient de ces avantageux trafics allaient-ils déclarer qu'on les volait de telle somme à tel endroit de la planète, ou resteraient-ils plutôt discrets, mais aussi vigilants….!

Bien sur, ils pouvaient crier et prouver que tout ce qu'ils faisaient était légal, les enquêtes seraient longues et difficiles…!

Kùra n'avait plus qu'un problème à régler. Il ne fallait pas qu'on devine l'itinéraire de son périple planétaire suite à ces retraits.

Elle fit donc sa première provision d'argent au centre ville de Vienne, à une heure tardive.

Le distributeur n'eut pas le temps d'imprimer un reçu. Donc pas de preuve "habituelle" de ce retrait qui ne lui avait pris que quelques secondes.

Ayant horreur du luxe des terriens, elle trouva un petit hôtel modeste et prépara mentalement son itinéraire pour le lendemain.

Il faisait beau et chaud sur la ville autrichienne.

Kùra prit le temps de visiter sommairement le musée de l'art moderne, la maison natale de Mozart et le château. Le tout en trolleybus. Ce qui l'amusa beaucoup.

Les rues de la vieille ville, véritable dédale composé de maisons anciennes et d'échoppes anciennes lui donnèrent l'impression d'étouffer.

Elle ne s'y attarda pas, après avoir fait une grosse provision de fruits, et notamment d'ananas, qu'elle irait déguster au bord du Danube.





Chapitre 2 Le périple





L’Arhanta Yoga Ashram en Europe est situé dans la charmante région de Gelderland dans l’Est des Pays-Bas. Il s’étend sur plus de 1,5 hectare de verdure luxuriante près de la ville de Doetinchem

Kùra arriva à l'Arhanta ashram par un sentier de grande randonnée qui longeait la ville de Doetinchem à l'est des Pays Bas.

Elle n'était pas inscrite pour une formation de prof de yoga, mais comptait bien être quelques jours une invitée surprise.

Elle se présenta comme arrivante du sud de l'Inde, de passage en Europe et fondatrice d'un yoga universel de synthèse, qu'elle voulait diffuser sur toute la planète.

Elle n'eut aucun mal à montrer "malgré elle" son attachement aux humains et aux cinq éléments qui animaient la planète Terre.

Le message télépathique diffusé dans le chakra ajna des occupants de l'ashram fit qu'elle fut reçue comme un reine, bien que totalement imprévue à l'effectif des stagiaires..!

Elle dut limiter ces possibilités de concentration et démonstrations yogiques en tous genres.

Mais elle savait qu'elle pouvait compter sur une bonne partie des gens rencontrés pour commencer les prises de conscience le moment venu.

Elle se fit très vite des amis, auxquels elle ne devait pas s'attacher pour poursuivre sa mission.

Mais elle n'eut pas de mal. Son but étant que les terriens vibrent au même taux vibratoire planétaire beaucoup plus qu'amical, d'un amour universel qu'ils ne soupçonnaient même pas..!

Elle paya ses cinq jours de visite à l'Arhanta, et laissa les coordonnées d'un ashram indien qu'elle avait visualisé.



Après un vol Amsterdam / Liverpool, c'est en sortant du terminal de Liverpool qu'elle rencontra un problème gênant auquel elle dût faire face avec quelques pirouettes inhabituelles de ses pouvoirs.

Peu après sa sortie d'une galerie marchande, elle fit face à une équipe de costauds rugbymans passablement éméché qui lui barrait le passage.

Sa grande taille avait attiré l'attention d'un grand gaillard blond, décidé à jouer le macho de service.

Ils l'entourèrent en criant des insanités d'ivrognes,…mais ils n'eurent pas l'occasion de lui mettre la main dessus.

Kûra fit quelques tours sur elle-même, tellement rapides que les gros furent entrainés dans un espèce de tourbillon très déstabilisant…!!

Il ne fallait surtout pas que ces agresseurs d'opérette voient ces yeux… Elle fit quelques pas droit devant elle, fit semblant de ramasser quelques chose par terre, en disant:

"Oh pardon messieurs, je suis maladroite …!

Tout en les baignant d'amour avec son 7eme sens.!

Et s'en alla tranquillement, tandis que les brutes se regardèrent complètement ébahies, se demandant bien ce qu'il leur était arrivé ..!


A Dublin, elle resta huit jours au centre Sivananda yoga vedanta

Là encore, elle se fit de nombreux amis, indispensable pour la suite de sa mission.

Les Terriens étaient ils prêts à vibrer collectivement plus en harmonie universelle…?

Kûra en était persuadée.




UN AN PLUS TARD.




L'exploratrice de Cooù commençait à s'habituer à sa vie de Terrienne.

Cela faisait une année terrestre qu'elle parcourait doucement la planète. Elle savait que le continent américain sur lequel elle venait d'arriver était le plus difficile à

Il lui faudrait employer, souvent malgré elle, ces 21 sens en même temps pour se sortir de certaines situations embarrassantes….!

Elle ne l'avait pas encore fait, mais à Washington, alors qu'elle sortait du métro, elle ressenti quelque chose de très désagréable.

Malgré ses vols contrôlés et très dosés des billets de distributeurs bancaires à travers le monde, qu'il lui fallait pour vivre, elle n'avait encore jamais été inquiétée physiquement

Mais là, elle repéra comme une avalanche de vibrations mortelles qui lui étaient résolument destinées.

Cela venait de partout et de plusieurs plans à la fois…!

Elle était repérée.

Elle soupçonna l'hélicoptère qui tournoyait au dessus d'elle de lui envoyer une flopée d'ondes nocives.

Elle continua sa marche tranquille, mais commença à faire le ménage autour d'elle, à l'aide de sept de ses sens réunis.

Elle était la seule à voir que toutes ces vibrations néfastes explosaient et se répandaient anarchiquement au milieu de la ville, causant la panique de ceux capables d'interpréter cette situation, et qui couraient dans tous les sens en essayant de localiser quelque chose qu'ils ne comprenaient pas.

Kûra avait largement éloigné l'hélicoptère, subitement en perte d'éléments électroniques de navigation


Il lui fallait quitter les lieux au plus vite, elle chercha une liaison qui la conduirait en direction du Potomac, et de M.A Center.

Tout était désormais tranquille le long du Potomac.

Elle fit quelques kilomètres calmement à, pied en réfléchissant à la suite. Sa prochaine étape devait être la Virginie.

180 km plus loin à Richmond, elle avait prévu de rejoindre Yogaville Satchidananda ashram.

Elle pouvait marcher de nuit et être à Richmond au lever du soleil sans problème, en s'adaptant complètement au décor et à la composition de l'atmosphère terrestre..

Pas de téléportation vibratoire possible pour elle sur cette planète, un jour peut-être pour les terriens lorsqu'ils auront beaucoup évolués.

Dans des endroits discrets très choisis, elle était en lévitation et parcouru très vite les Km, la séparant de Richmond.

Mais elle était très vigilante et à l'aide de ses 12 ème et 13 ème sens, elle éliminait les ondes négatives qui lui collaient au corps avec insistance.

Elle ralenti quelques instants et décida de faire le ménage. Et là, il ne valait mieux pas se trouver devant elle…!!

Des entités de toutes sortes, des envahisseurs indésirables venus de plans et de systèmes peu enviables, des sons étranges collés à sa forme astrale par des nations qui testaient toutes sortes d'expériences de domination par n'importe quels moyens employés couramment sur les populations. Kûra ne leur laissa aucune chance…!!!

Tous ses sens en action, tout brula et explosa autour d'elle. Tout était en feu sur ces plans invisibles par Monsieur tout le monde….!Cela dura une trentaine de minutes jusqu'à ce que tout fut clean….!

Aucune des ses forces ne fut capables de lutter.

Mais elle devait s'assurer avec la plus grande vigilance si cela avait suscité des réactions auxquelles elle ne s'attendait pas forcément pour la suite.

Son repérage par un hélico à Washington la préoccupait. Dans quelle mesure était-elle suivie.

Ces poursuivants n'abandonneraient pas comme ça.

Elle pressentait un égrégore de médiums particulièrement pervers, mais aussi des forces positives de lumière qui les gênait énormément et les rendaient très méchants. 

Ces pouvoirs lui permettaient de contrôler la situation mais ces forces démoniaques commençaient à être envahissantes.


Satchidananda Ashram était confortable et très haut de gamme.

Kùra y resta deux semaines sans être inquiétée. Comme habitude elle se fit de nombreux amis. Avec toujours la même précaution et le même souci de cacher ses yeux au public rencontré.

Lorsqu'elle repartit, c'était pour se rendre dans la tribu des Hopis au nord est de l'Arizona.

Ces indiens, elle les connaissait avant même de les avoir rencontré. Ce peuple paisible était parmi celui le plus en phase avec les sens universels de la vie que l'on trouvait sur quelques planètes de la galaxie du Diamant.

Certes, ce n'était que le début d'un long cheminement sur les voies de la Sagesse Universelle et Cosmique.

Kùra arriva dans la réserve de la tribu Hopi et ses 7000 habitants.

Ce lieu était composé d'un morceau de désert entièrement entouré par la nation Navajo. Elle se trouve à 90 miles au sud-ouest du Canyon de Chelly et à 50 miles à l’est de Tuba City.

La Highway 264 traverse la réserve d’un bout à l’autre.

Si la géographie d’aujourd’hui ne le fait pas apparaître, les Hopis sont le peuple dominant de la région depuis longtemps, tandis que les Navajos sont les nouveaux venus, les guerriers qui se sont imposés par la force

L'habitante de la planète Couù allait faire un long séjour au sein de cette tribu indienne, une des plus anciennes de l'ouest américain.

C'est là qu'elle allait se recharger en toute sérénité avec certains des éléments vibratoires de la planète, avant de retourner petit à petit vers son lieu de départ de la planète bleue avec l'aide des indiens Cris, peuple autochtone d'Amérique du Nord..


Durant six mois, elle ne cessa de recharger des milliers de chakra ajna et anahata sur des américains souvent blasés de cette vie moderne qui ne leur apportait rien de vraiment en Unité avec la Création.

Mais durant cet épisode, elle dut faire face aux actions invisibles de gens très mal intentionnés à son égard. Amener la compréhension à certaines vérités, contrariait beaucoup de monde…!

Et sur les premiers plans astral de la Terre, c'était toujours la guerre pour la suprématie des pouvoirs démoniaques, que Kùra parvenait à désintégrer, toutes ces facultés en action…!..

En même temps, elle fut satisfaite de ses initiatives, car l'Unité qu'elle était venue enseigner prenait de l'ampleur. Les Terriens commençaient à vibrer en unité sur les plans de l'universalité.

C'est dans l'Utah et le Nebraska qu'elle était le plus en phase avec les minéraux, les couleurs des couchers de soleil

Ce soir là, l'unique soleil de ce petit système planétaire était particulièrement beau.

Kùra, en compagnie du chaman hopis attendaient que les couleurs de cette journée dessinent l'horizon les unes après les autres dans ce ciel violet-bleu.

Ils se mirent en padmassana et commencèrent à respirer calmement



Chapitre 3 Le retour



Avec l'aide d'un ami indien, Kûra allait continuer son voyage beaucoup plus au nord, direction le détroit de Bering via l'Alberta et la Colombie Britannique.

C'est à Washington que les choses se gâtèrent vraiment pour celle qui devenait probablement indésirable aux yeux de certains,

Elle venait de retirer quelques centaines de dollars "sales" comme à son habitude, dans un distributeur de la gare ferroviaire d'Union Station, lorsqu'elle fut abordée par trois hommes, qui n'avaient pas l'intention de la laisser évoluer librement.

Peut-être avaient-ils envie de savoir comment elle s'y prenait pour extraire des billets sans carte, sans code, et avec une grande décontraction.!

L'un deux se jeta sur elle avec vigueur, comme s'il savait qu'elle était insaisissable.

Effectivement, il ne saisi que le vide, et Kûra qui avait en un centième de seconde repéré la seringue tenue par la main droite de son agresseur, le fit tournoyer sur lui-même avant qu'il ne se la plante dans le bras gauche.

Elle fit tournoyer les deux autres sans le moindre effort, rien qu'avec son douzième sens. Celui de l'équilibre de tout ce qui fait son périmètre personnel. Prit d'une incroyable panique, l'agresseur "piqué "par sa seringue fit quelques pas très incertains et s'écroula.

Kûra ignora totalement les mauvaises intentions de ses voyous et se confondit en excuses, avant de s'éloigner d'une démarche tellement souple, qu'elle ne touchait plus le sol mais l'effleurait de quelques centimètres.

Mais il y a avait beaucoup de monde, malgré l'heure tardive et de nombreux regards s'intéressaient maintenant à cette femme étrange.

Grande, très belle, habillée amplement, plus qu'il ne fallait par cette chaleur d'été.

Les yeux protégés par des lunettes noires, une démarche féline, et dotée d'une rapidité d'esquive époustouflante face à trois adversaires….!

Surtout que les gens qui s'approchaient dans son périmètre "personnel", étaient tout à coup, gentils, bienveillants, souriants et satisfaits de la rencontrer.

Tandis que les secours s'occupaient de l'homme écroulé, victime d'une supposée crise cardiaque.

Très peu de gens avaient réellement vues la rapidité de Kûra durant cette attaque.


Elle prit la chose très au sérieux. Il était temps qu'elle change de continent…!

L'analyse du contenu de la seringue de son agresseur, qu'avait fait son huitième sens, n'était pas pour la rendre euphorique ; mais bien pour l'éliminer en douceur avec des nano –particules pilotées, savamment élaborés par une grande puissance.

Mais Kûra n'avait pas d'état d'âme, elle en avait vue d'autres, et savait comment faire face à ses forces diaboliques qui s'acharnaient à mettre en place une 'élimination choisie d'un surplus de Terriens en route pour une paix universelle, sans frontière et sans haine.


Le matin même juste avant cet évènement, elle s'était séparé de cet ami indien de la tribu des hopis qui partait au Canada et qui l'avait accompagné jusque là..

Elle devait maintenant prendre la direction de Vancouver.

Kûra connaissait maintenant bien les terriens. Elle avait réussi à adapter ses vingt et un sens aux différentes situations rencontrées.

Il lui fallait aussi recharger ses sens sur les courants telluriques et magnétiques, via Gaia, et des contacts vibratoires bien précis.

D'où son itinéraire par le détroit de Bering.


Il y a avait encore beaucoup de travail de perfectionnement vibratoire pour que les Terriens soient aptes au changement de cycle attendu. Elle savait que quelques centaines de milliers de personnes étaient prêtes. Mais souvent bloquées par une programmation mondiale qui incitait à la violence, aux contradictions, et au manque de cohérence.

Le tout, conduisant à la pauvreté, à la faim, aux maladies, aux pollutions et pour couronner le tout, à une guerre des riches…!,

C'est ainsi que les systèmes de gouvernements terriens étaient presque tous corrompus, par l'argent, l'égoïsme, et la possession de frontières illusoires.

Tant que les terriens ne se sentaient pas Terriens sur un vaste plan planétaire universel sans barrière, ils resteraient dans leur absence totale de sage vision cosmique, et dans l'erreur d'une conquête spatiale ridicule, très limitée et toujours aussi matérialiste..

Kûra faisait abstraction à ce genre de mentalité. Sans juger

. Néanmoins, ce qui l'exaspérait le plus, c'était le patriotisme et le nationalisme nauséabond de certains pays.

Cloisonné par des frontières, comment pouvait-on se sentir Terriens solidairement unis et fraternels…?,

Sur les planètes de sa merveilleuse galaxie, à deux cent millions d'années lumière, il n'y a avait pas de guerre.

Sauf celles qui pouvaient provenir de l'espace, toujours pour les mêmes convoitises, les ressources minières. Celles qui procuraient des matériaux miraculeux dédiées aux technologies diverses, et donc des richesses de dominations peu envieuses par les habitants de la galaxie du Diamant, qui fonctionnaient tout à fait autrement..


Sur Terre, c'était l'abondance des guerres, avec ses états de désolation et de misère qui interrogeait le plus la lucidité de Kùra. Pour elle, les frontières et l'argent étaient la cause de tous les malheurs des habitants de cette planète.

Frontières créent par ces mêmes habitants depuis très longtemps en perte d'unité des races et d'universalité spirituelle.

Ce que leurs nombreuses religions n'ont pas réussies à relier, auront au moins servies à les diviser encore plus.…!

Sur tous les continents on retrouvait les mêmes situations, bien terriennes….!!

Impossible de trouver un tel climat dans sa galaxie de Lumière….!

Mais grâce à ses vingt et un sens

qui lui permettaient de passer outre toutes ces horreurs, elle transmutait en énergies d'Amour universelle.

C'était sa mission, elle le faisait depuis son arrivée sur cette petite planète qui malgré tout ne manquait pas de charme et de ressources.

Elle qui se désolait de l'incompréhension de ses habitants…! Elle n'échappait pas à cette sensibilité.

Kûra allait quitter le continent américain.

Depuis le départ de son périple en Hongrie, elle s'était faite de très nombreux amis, et savait que les terriens étaient parfaitement capables d'unité et d'universalité

Les habitants de la planète savaient que leur vaisseau- Mère était contre leurs divisions et leur inconscience à détruire le Vivant, jusqu'au cinquième élément qui leur permettait de vivre l'expérience de la Vie.

Il faudrait encore pas mal de temps pour vaincre toutes ce forces négatives de haine et de dominations. 

Mais tout le système solaire et la Voie Lactée étaient destinés à changer de cycle, comme prévu.

Vancouver était sa prochaine destination.




Après cinq heures de vol Kùra, ou plutôt Klara Olah arriva à Vancouver.


Elle n'aimait pas vraiment les transports aériens des terriens. Bruyants, lents et archaïques…!

Mais elle ne pouvait pas se permettre de comparer avec sa vie d'extra terrestre complètement différente, à laquelle les terriens auraient eu du mal à s'adapter sans l'apport d'un changement physiologique important de leurs sens et de leur notion d'universalité.

.

Avec ses attraits naturels et son cadre exceptionnel, Vancouver était une des villes les plus plaisantes et intéressantes de son périple.

Avec son centre ville, melting-pot de nombreuses communautés ethniques (Asiatiques, Amérindiens et Européens).

Ses quartiers Gastown, Chinatown, Granville Island étaient d'une grande diversité avec quelques monuments et musées intéressants.

Après un long séjour dans un ashram Yasodhara au cours duquel, elle se fit comme d'habitude de nombreux amis, Kùra avait prévu un séjour chez les indiens Salish (Coast Salish) sur l'ile de Vancouver, avant sa traversée du détroit de Béring…

Son long parcours chez les indiens Kwakwala, après son itinéraire dans Avatar Grove, Rathrevor beach, lui avait permis de partir seule se ressourcer avec les éléments de cette planète pendant plusieurs mois en autonomie complète.

Aux menus, saumon, racines, crustacés, fruits, fleurs, résines, champignons, Kùra retrouvait ce que les terriens auraient appelés, d'étranges communions avec les éléments animaux et végétaux en tous genres de cette Nature.

Même les meilleurs chamanes auraient été dans l'interrogation.

Elle était souvent accompagnée par des loups, des ours, de nombreux oiseaux, des écureuils, et parlait facilement aux baleines des iles du Golfe et des îles San Juan

Elle retrouvait l'ambiance vibratoire d'une des planètes de sa luxuriante galaxie, très loin d'ici.

Mais plusieurs fois, elle dû faire un gros ménage psychique contre des entités indésirables qui tentaient de lui coller à la peau et qui répandaient des messages télépathiques pour la localiser à des mediums aux services de certains dirigeants de pays très intéressés par sa présence.

.

Et tout ça, sur plusieurs plans à la fois, sur lesquels se battaient en permanence ceux qui auraient bien voulu avoir la suprématie de la planète.

Elle le savait, et ces pervers se servaient d'enfants pour servir d'intermédiaires, ce qui compliquait sa tache, tout en la rendant intraitable avec ce genre de gougeâts, qu'elle brulait littéralement.

Mais heureusement les bons étaient plus nombreux que les mauvais, sauf que ces derniers étaient très virulents…!

Et les bons étaient aux cotés de Kùra .

Ce périple sur la Terre lui avait permis de faire prendre conscience d'une universalité fraternelle à plusieurs centaines de milliers de personnes.

C'était à la fois peu et beaucoup, mais en tous cas, le but de sa mission.





Elle décolla de l'aéroport international de Vancouver; après avoir gardé un merveilleux souvenir de cet endroit du globe.

Plusieurs éléments lui firent comprendre que traverser le détroit de Béring comme elle pensait le faire, était très risqué pour elle.

Elle prit donc l'avion pour le Japon et se retrouva à l'aéroport de Narita où elle prit soin de visualiser son prochain itinéraire.

Dix minutes de train plus tard, elle entra dans le temple Naritasan Shinshoji avec sa magnifique flore et faune indigène. Le tout en fin de floraison des cerisiers ce qui rendait au temple sa magnificence inégalée.

Le Japon était un pays fascinant et mystérieux que Klara Olah, son nom de hongroise terrienne, prit plaisir à visiter.

Mais malgré son abnégation à ne pas juger les Terriens, elle détestait de plus en plus leur façon de vivre, et ces courses permanentes à l'argent et à la richesse. Aucun doute pour elle, cette mentalité du toujours plus, était la cause de toutes les perversions spirituelles, matérielles, politiques, et causes de toutes les guerres, famines, illégalités de toutes sortes propres au rétrécissement des cerveaux des Terriens. Plus de discernement, égoïsme, manque de fraternité, augmentation du racisme, pillages des richesses de la planète, etc,...etc,...

Il faudrait encore beaucoup de temps, avant que les terriens deviennent sages et en unité avec une future spiritualité cosmique et fraternelle.

Comme à chacun de ses passages dans différents pays, Kùra comptait maintenant beaucoup d'amis japonais.

 Quatre mois qu'elle arpentait le Japon en sensibilisant les gens sur la notion d'universalité. Les dix temples les plus connus du japon, n'avaient plus de secret pour elle.

Après les 5 lacs du Mont Fuji, elle revint à Tokyo.
L'exploratrice de la lointaine galaxie du Diamant, n'était impressionnée par aucune vision des choses de cette planète.

Pas plus que par la mentalité si différente des terriens de tous les continents. La compassion qui l'habitait ne lui incitait pas la moindre remarque, à part celle de penser que parmi ces amis terriens, il y avait des gens tout à fait capables de répandre ces ondes merveilleuses d'Unité envoyées par les habitants de la Constellation du Diamant..

Kùra pensa tout à coup à sa planète sacrée Cooù et ses merveilleuses vibrations. Rien de pareil dans tout l'univers....!!

Les couleurs et l'ambiance de Tokyo la fit revenir à la réalité du moment.

Il fallait qu'elle retire de l'argent, et c'était dans cette ville que c'était le plus difficile. Beaucoup de monde jour et nuit et un système informatique plus performant que dans d'autres pays.

Mais l'argent sale détecté par l'extra terrestre était toujours aussi facile à extraire avec ses 21 sens en action.

Malgré son grand nombre d'habitants, Tokyo reste une ville très sécurisée. La politesse et courtoisie des Japonais en font des personnes calme, un climat paisible règne donc sur toute la ville. En effet Tokyo est certainement la métropole la plus sûre du monde en terme de délinquance.

Pour ce qui est de la propreté, dans l'ensemble Tokyo reste une ville très propre, mis à part quelques quartiers (tel que shibuya et shinjuku) qui sont un peu sale. Cependant la pollution atmosphérique reste très élevée bien que celle ci ai baissée ces dernières années.

Kùra rejoignit Monzen Nakacho, le charmant quartier, où elle était hébergée par une femme âgée, professeur de yoga en retraite.


Sa prochaine étape, Melbourne, Australie.











Chapitre 4: Quatre ans sur la Terre





Melbourne, capitale de l'Etat du Victoria, était une ville à l'activité touristique et architecturale intéressante. 

Les lieux de retraite et de méditation ne manquaient pas.

C'est au bord de la Georges River, fleuve de Nouvelle-Galles du Sud en Australie, qui se jette dans l'océan Pacifique, que Kùra avait décidé de séjourner dans ce pays aux multiples facettes.

Elle avait prévue de faire un long séjour dans la nature australienne, afin de se recharger en courants telluriques et magnétisme terrestre. Elle savait aussi qu'elle était pistée par des moyens modernes depuis son départ de Washington.

Il fallait donc qu'elle se débarrasse de ces indésirables traçages, qui ne lui présageaient rien de bon pour sa sécurité.

La nature du lieu était propice à ce genres d'échanges, même musclés s'il le fallait….!!

Son équipement était au point, elle était Klara Olah, géologue hongroise, scientifique des minéraux et cristaux en tous genres.

Ces faux papiers étaient parfaits, issus de l'imprimante d'un ashram de Budapest.

Son passeport était moins clean, et elle était obligée de ruser. Avant les portiques et formalités, elle restait en retrait quelques minutes et enregistrait mentalement toutes les fréquences susceptibles de lui porter préjudices. Ainsi que les trajectoires des caméras des lieux.

A la présentation de son passeport, elle fixait intensément les employés, lesquels lui rendaient de nombreux sourires et amabilités sous les yeux électroniques.

Les alarmes sonores restaient muettes.

En termes d'aventures, elle en avait vue d'autres, beaucoup plus étranges et dangereuses sur d'autres planètes.


Arrivée à Hobart sur l'ile de Tasmanie, sa première démarche fut de trouver un endroit éloigné, calme, discret, et de se connecter avec cette nature sauvage qui lui faisait penser à certaines planètes de ses missions lointaines.

Éviter les parcs nationaux, les touristes, et séjourner quelques temps sur l'ile de Tasmanie

Combien de temps ?...Aucune importance.

Elle y restera finalement une année terrestre, durant laquelle est aura fait connaissance avec la faune, la flore et surtout avec l'océan pacifique et ses fonds marins.

Ces eaux qui abritent un véritable trésor de vie marine, avec plus de 4 000 espèces de poissons et la plus grande diversité d'algues marines au monde. Nagez avec le docile requin-baleine géant ou avec les lions de mer et les dauphins fut un régal de communication animale

Plusieurs fois en danger, mais jamais inquiète, L'exploratrice apprécia ce coin de la planète.et ses animaux variés totalement inconnus pour elle.

Une nourriture frugivore abondante, des koalas, des wombats, des kangourous devenus ses amis, et des crocodiles curieux et peu aimables, mais qui ne lui aurait pas fait de mal.

La condition animale terrienne, était peu propice à la communication télépathique. Les animaux étaient souvent malheureux du contact avec les humains.

Mais Kùra n'était pas un danger pour eux, et ils le savaient.

Seuls, quelques serpents demeuraient agressifs, mais surtout craintifs.

Le large réseau souterrain de grottes karstiques lui avait fourni des abris surs durant tout son périple.






Elle reprit un vol pour Melbourne, avant Dehli, et donc un nouveau pays.


Kùra avait rapidement calculé et mémorisé le nombre de jours passés sur cette planète. Son grand voyage devait se terminer bientôt, après avoir élargi sa mission au dernier milliard d'habitants, à éveiller aux vibrations d'Unité.


Melbourne était une belle ville, elle y resta encore quelques mois.

Jusqu’à ce jour de printemps où il lui avait fallu sauver sa vie de justesse.

Alors qu'elle venait de descendre du tramway dans le quartier des ambassades de St Kilda en direction de la baie de Port Phillipp, un puissant break noir lui barra la route, alors qu'elle était à peine engagée sur le passage piétons..

Les deux passagers arrière du véhicule descendirent rapidement avec deux chiens tenus en laisse .Il se jetèrent sur Kùra avec sans aucun doute l'intention de la kidnapper.

Mais les deux chiens, étaient comme "cloisonnés" dans la sphère de protection personnelle de l'extra terrestre. Ils, se mirent à tourner en rond à toute vitesse dans les jambes des deux hommes, qui pestaient de ne pouvoir les maitriser.

Déséquilibrés, ils ne parvinrent pas à approcher à plus de deux mètres.

Le passager de devant sortit avec un ustensile destiné à la ceinturer.

C'était la première fois en quatre ans que Kùra agissait physiquement en légitime défense.

La paume de sa main droite aplatit le visage de l'homme, qui se mit à saigner du nez. ,Serré aux tempes, son visage devint pâle, et il s'affaissa mollement au pied de la voiture.

Mais l'homme resté au volant sortit pour tenter sa chance.

Kùra perçut qu'un drone la survolait,….elle regarda l'objet et le dirigea mentalement sur l'homme qui était presque parvenu à l'agripper.

Le drone déséquilibra l'homme qui tenta se s'en débarrasser.

Elle se rendit compte très vite que seule la fuite serait sa seule issue.

Mais il était dix heures du matin, et beaucoup d'australiens avaient été témoins de la scène.

Elle fit un grand mouvement, qui augmenta le diamètre de son invisible protection "rapprochée", s'excusa de sa maladresse auprès des témoins les plus près, et traversa la rue très dangereusement à travers le flot de voitures qui avaient le feu vert.

Personne ne s'aperçut vraiment qu'elle ne touchait pas le sol dans sa démarche féline et rapide.


Cette fois, elle avait eu chaud…!

Elle entra dans un grand centre commercial, en regardant, avec "un regard qui regardait sans voir," l'emplacement des caméras de surveillance.

Elle savait que ces hommes ne la lâcheraient pas facilement, alors qu'elle allait quitter ce pays. De quelle façon serait relaté l'évènement. Y aurait-il des photos,…? 

"Étrange affaire d'espionnage à Melbourne", "Bavure des services secrets australiens" ,"Disparition inexpliquée d'une touriste étrangère dans le quartier St Kilda" Et même, "Accident provoqué par un drone de contrôle,…. des chiens traumatisés,""….

"Un policier légèrement blessé par la chute d'un drone". "Une femme étrange échappe aux policiers",

Ouf,… Kùra fut soulagée de ces versions médiatiques plutôt marrantes avec quelques photos plus ou moins ratées ratées prises par un passant. 

Avec de telles informations, on y comprenait pas grand chose et les autorités se gardaient bien d'en rajouter.

Version officielle,…"Une touriste étrangère, reine des pickpockets, échappe de justesse aux policiers."

Quant aux témoins à qui Kùra avait adressé la parole,…"Une femme énigmatique, grande, belle, et très polie"…!!



Elle avait un cours répit pour sécuriser davantage son vol vers Delhi.

Elle redoubla de vigilance, activa ses sens de protection pour déjouer et fausser les contrôles, et après avoir retiré de l'argent sale elle s'envola pour l'Inde.





Chapitre 5:


Avec de multiples précautions, elle atterrit à l'aéroport Indira Gandhi, et prit un taxi pour la ville sainte Vrindavan.

Située à 151 km de Dehli, dans le nord de l'Inde,. cette ville compte plus de 5000 temples et Lord Krishna y a passé sa prime enfance.




L'Ashram Shree Bindu Sewa Sansthan l'accueillit chaleureusement.

Elle y restera trois mois, avant de partir pour Jaisalmer

Elle s'était très largement documentée sur les pays qu'elle ne visiterait pas. 

Comme la Chine, la Russie, le Moyen Orient, et beaucoup d'autres. Elle avait également élargi ses connaissances sur les musiques du monde, et sur tout ce qui rassemblait les Terriens depuis toujours.²

La planète Terre n'avait plus de secret pour elle. Cela valait le coup de sauver ce beau navire de l'espace de la folie des hommes…!, Et elle jugea sa mission très importante, aussi modeste soit-elle.

Le moment viendrait où tous les gens côtoyés et abordés par Kùra, serait connectés et solidaires tous ensemble dans leur intention d'Unité et d'Universalité.

Quelques centaines de milliers d'habitants, c'était peu, mais elle connaissait l'importance des forces vibratoires positives en jeux.

Sa lutte continuait en permanence sur d'autres plans terrestres très animés par un immense complot de destruction de la planète.


L'Inde était un pays très varié avec de hauts sommets enneigés, des déserts, des collines de grands plateaux, avec des climats très différents.

Les diversités sociaux culturelles sa mosaïque religieuse, et ses différentes frontières, en faisaient un pays à part.

Il faisait très chaud dans la ville fortifiée de Jaisalmer dans le Rajasthan, située aux portes du désert de Thar. Jaisalmer, ville stratégique par le passé car elle se trouvait sur la route de la soie, des épices et de l’opium.

Trouver de l'argent "sale" içi, ne fut pas plus difficile qu'ailleurs…!Toutes les banque du monde magouillaient presque sans gêne..!! Kùra ne resta qu'une semaine dans cette cité d'or et de mosaïques.



Son objectif, séjourner dans le sable du désert de Thar pour tenter un contact avec l'ambiance de sa galaxie éloignée.

Elle réussi donc à rencontrer dans un tout petit village une femme exceptionnelle chez qui elle logea une dizaine de jours et qui lui fournit l'essentiel dont elle avait besoin sans poser de questions.

Kùra lui prodigua les soins magnétiques dont elle avait tant besoin depuis des années, handicapée peu après sa naissance par une très mauvaise chute.…!

Désormais, au bout d'une semaine elle marchait presque normalement et elle se retint de crier à tout son village que Kùra était une sainte….!

Cette dernière avait vue chez cette jeune femme un immense amour universel et une grande compassion pour tous les êtres vivants de la planète.

Elle était aussi très instruite alors qu'elle n'avait pratiquement pas fait d'étude. Un soir, Kùra partit avec son chameau en direction des plus hautes dunes.

Le désert de Thar, bien que modestement étendu sur deux cent mille km carré, était suffisamment conducteur en sable pour amplifier un contact extra terrestre. Elle n'appréhendait pas du tout ce séjour de solitude auquel elle était habituée, et son équipement était prévu pour une durée d'au moins une semaine en évitant toute activité humaine.

Il fallait qu'elle reste seule, et en dehors de la route des nombreux touristes habituels.

Tout se passait bien, et lorsqu'elle fut tranquille, le soir du troisième jour, après un magnifique coucher de soleil, elle se mit en réception alors que les étoiles commençaient à briller une à une dans un ciel pur et propice "à ressentir autres chose",.

Une douzaine d'heures plus tard, des signaux lumineux apparurent sur le dos de sa main gauche.

Puis, elle établit un contact avec un des Seigneurs des Secrets de sa planète Cooù.

Le plus âgé de tous, celui que Kùra remplacerait sans doute le moment venu.


Il était fluidiquement en banlieue terrestre. Vibratoirement le contact demeurait très difficile pour Kùra. 

Il lui faudrait un certain temps pour récupérer sa condition d'habitante de la  Galaxie du Diamant, la plus lumineuse des galaxies du cosmos.

Les 77 milliards d'habitants de cette galaxie connaissaient la mission de Kùra et le moment venu, leurs pensées aideraient les Terriens dans leur changement de cycle.

Après ce contact, elle sut ce qu'elle voulait savoir. Son retour devait avoir lieu dans l'année terrestre à venir.

Sur le chemin du retour au village, elle remercia sa chamelle qui semblait l'avoir toujours fidèlement connue.

Elle s'attarda encore quelques jours et continua les soins pour sa protégée originaire de Jaisalmer qui lui avait rendu beaucoup de services..

Avant de partir, elle lui demanda d'être discrète;ainsi qu'à son fils de douze ans..

Car la jeune femme marchait normalement alors que tout le monde l'avait connue handicapée.

C'était à elle d'organiser son amélioration de santé. Son jeune garçon n'avait pas quitté Kùra d'une semelle.

Elle lui avait donné le titre de messager de la paix.

Elle décolla à l'aéroport de Jaisalmer pour Chennai (Madras)




Madras était une véritable fourmilière avec ses 15000 habitants au km2 carré.

Le nombre de temples et d'ashrams obligea Kùra à choisir encore plus précisément les lieux vibratoirement compatibles avec ses sens de protections, comme elle l'avait fait partout dans le monde.

L'exploratrice était très rarement gênée par les climats différents existants sur la planète. Dans cette partie de l'Inde, il faisait trente degrés et il pleuvait. Rien de perturbant.


Après son séjour à Chennai, elle poursuivit par Pondichéry et Auroville la ville de sri Aurobindo.

Elle y restera un an, parfaitement à l'aise dans ce lieu pour y terminer sa mission.Elle ne sortait pas de la ville de l'aurore.

Elle agissait vibratoirement à partir du Matrimandir et des différentes nationalités représentées en ce lieu.




Chapitre 6 Le retour



Après cinq ans passés sur Terre, Kùra s'était beaucoup investie, sur plusieurs plans difficiles à maitriser, et sa deuxième peau, technique et physiologique commençait à s'user sérieusement. à l'atmosphère terrestre.

Elle devrait s'en débarrasser à son retour sur Cooù, après un rituel très spécial, afin de récupérer son potentiel vibratoire personnel.


Il y avait beaucoup de magie en Inde, avec énormément de formes-pensées négatives, attachées au passé mouvementé de ce pays.

Tout ce joli monde de l'invisible, toutes magies confondues, anciennes et modernes se livrait de rudes combats pour le pouvoir de la planète à travers toutes les perversions démoniaques de cette époque, réfractaire à la paix universelle.

Après quinze mois relativement tranquille, elle quitta Auroville, point de départ des futures connexions d'Unité entre les Terriens.



Mêmes formalités d'envol à Chennai International Airport, direction Le Caire.

Depuis l'ashram "Shanti yoga d'Héliopolis", et une semaine de visite au Caire, avec les principales curiosités, pyramides, pharaons, histoire de l'islam, Kùra aurait pu dévoiler quelques secrets sur les mystères du passé toujours savamment entretenus de ce pays..


A l'aéroport de Budapest-Ferenc Liszt, trois hommes en civil attendaient Klara Olah géologue hongroise, scientifique des minéraux et cristaux en tous genres.

Rapidement entourée, elle n'u pas le temps d'esquiver quoique ce soit, elle suivit très poliment les trois hommes jusqu'à une petite salle annexe.

Ils se présentèrent comme agents du gouvernement, responsables des fraudes et trafics en tous genres.

Kùra avait peu de bagage, mais une grosse valise attira l'attention des trois hommes.

Valise de "travail" remplie de documents et échantillons de minéraux en provenance de toute la planète, qu'elle avait constituée en Inde patiemment à la fin de son périple, limitant ainsi le nombre de détecteurs à franchir.

Kùra avait bien sur prévue cette éventualité de contrôle dans son pays "d'origine"…!

Après vérification des papiers de la scientifique, l'un des trois lascars devint agressif et essaya de lui enlever ces lunettes noires, lorsqu'elle précisa qu'elle était professionnellement indépendante.

Et travaillait occasionnellement pour les organismes concernés par ses travaux, mais seulement à leur demande.

Bien essayé….!!.

Le bonhomme qui devait approcher facilement les cent kilos ne finit pas son geste et ses phrases interrogatives. Sa voix devint fluette, très aigue au niveau du larynx …!

Il regarda ses collègues avec étonnement, et bien sur ces derniers ne manquèrent pas de relâcher leur attention en riant de lui.

Kùra remit tranquillement ces lunettes en souriant, en constatant que l'atmosphère devenait plus détendue.

Le bonhomme n'osait plus parler, mais s'aperçut qu'il avait retrouvé sa voix de gros mâle autoritaire.

Il ne faisait que son job…! Le plus âgé des trois, qui semblait être le chef remercia très rapidement, (surement plus vite que prévue), la scientifique Klara Olah..

Les gestes des trois intervenants étaient devenus rapides et désordonnés durant quelques petites minutes. Suffisantes pour sortir Kûra d'un possible pétrin peu souhaitable à ce stade de son périple.


Après une semaine à Budapest, il fallait qu'elle retourne dans la forêt de Gemenc, là où elle s'était matérialisée parmi quelques loups amicaux.

Elle prit son temps et après trois jours d'immobilité complète, sans boire et sans manger, près d'une source chantante, au lever du soleil, sa silhouette devint floue et disparut de la vue des oiseaux et petits mammifères présents.

Klara venait de quitter la planète Terre 





LA GALAXIE DU DIAMANT.




A deux cent millions d'années lumière, de la Terre, c'est dans une immense bulle en matériau translucide que Kùra se matérialisa, édifice situé dans un des plus beaux endroits de la planète Cooù sur une mer rose et ses iles flottantes au milieu de milliers d'oiseaux qu'elle connaissaient intimement.


La voyageuse était nue dans un œuf blanc de grande dimension, endormie en padmasana .

Les cent dix prêtresses de sa planète, et les Seigneurs des Secrets étaient en lévitation autour d'elle, les bras croisés sur leur poitrine, douze de leurs sens, chacun en activité.

Trois rotations du soleil violet étaient nécessaires à l'osmose planétaire de Kùra avec Coùu, planète paradisiaque.

Sa seconde peau, technique et physiologique devait se disloquer. Sa taille devait sensiblement augmenter, et sa peau redevenir brillante.

Mais le but de ce rituel, était que Kûra retrouve les vibrations de la Déesse, qu'elle fut sur cette planète avant ces principales missions d'exploratrice, ceci afin de faire désormais partie des Seigneurs des Secrets.et de leur immense compassion.

Arrivés au troisième cycle de rotation de leur planète, ils ne vieillissaient plus. Ils avaient la faculté de quitter leur corps physique en pleine conscience, lorsqu’ils avaient reçu le codage des archétypes immémoriaux de la Création Divine et de l’Age du Diamant. Ceci pour une réincarnation

C'était sa dernière mission. Elle avait choisie la Terre pour l'accomplir, et ne le regretterait jamais, malgré les images de détresse de ses habitants, de famine et de misères.

Ses combats dans les plans invisibles et l'astral de la Terre furent rudes et pénibles, mais nécessaires. Elle savait qu'ils avaient été très utiles.


Quelques soient les situations à venir, les Terriens bénéficieraient tôt où tard de sa visite et des connexions établies entre des centaines de milliers d'habitants .que Kùra avait approchés, directement ou indirectement côtoyés, guéris, ou simplement regardés "au bon moment".

Et elle avait beaucoup apprécié certains Terriens tout à fait capables de devenir enfin responsables de leur beau vaisseau, La Terre…!!

Cette vibration d'Unité devant être renforcée par L'Amour Universelle des milliards d'habitants de la galaxie la plus lumineuse du Cosmos.




Sur Terre, 2020 approchait et l'époque des paradoxes et contradictions se terminerait bientôt.

Petit à petit, les terriens retrouveraient leur discernement et la paix.

Ainsi que des vibrations bénéfiques à leur petite planète et à ses éléments, animal, végétal, et minéral. 

Tout rentrerait réellement dans l'ordre lorsque les pouvoirs de l'argent et la cupidité des dirigeants auraient disparus, dissolvants les frontières et les races, pour que les habitants de la Terre soient enfin Terriens et ouverts à une Unité de dimension cosmique correspondant à un Age d'Or retrouvé.


2022 : L'Energie et l' Amour Universel de l'étoile Tara inonde la Voie Lactée.

La dernière Mission de Kura, fille de la Galaxie du Diamant devient conscience Universelle.

                                                                            J L Triade.

                                                                                                    

















 


 





 









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